Bororas Brigittae

Sur mes 6 Brigittae, un a déjà bel et bien disparu.  Je traduis ci-dessous leur fiche pour essayer de comprendre cette disparition… et aujourd’hui je vais m’attarder sur un point précis : (google: what mean hardness 179 ppm?) La dureté de leur eau ne doit pas dépasser 179 ppm. Avec mes tests je trouve que mon GH est déjà monté à 12 (il était à 17 au début puis je l’ai fait descendre en ajoutant 23 litres (sur 50-55) d’eau osmosée) que mon KH monte également mais très doucement et qu’il est à 7. Que mon PH grâce au faible CO2 qui fonctionne encore est à 6.8. Alors où en est la dureté de l’eau du riparium dans tout ça ?

Boraras brigittae (VOGT, 1978)

Mosquito Rasbora

Classification

OrderCypriniformes FamilyCyprinidae

Distribution

Sud Ouest de Borneo. Localité Bandjarmasin, un port indonésien de la région Kalimantan Selatan (le Sud de Kalimantan), et d’après Kottelat (1991) on trouve ce poisson jusque dans le Bassin à l’Ouest du fleuve Jelai Bila, près de la ville de Sukamara, où il cotoie le poisson qui lui ressemble beaucoup, nommé B. merah (photo ci-dessous)

à comparer avec le Brigittae ci-dessous:

Habitat

Il peuple les eaux teintées et sombres des ruisseaux et marres qui se trouvent dans des tourbières à la place d’anciennes forêts…

C’est pourquoi, caractéristiquement, l’eau y est très douce (d’une dureté négligeable) acide (le PH descend jusqu’à 4!) et souvent ombragée à cause de la forêt au-dessus, ainsi que la densité de la flore autour des points d’eau… Dans tout le Sud-Est de l’Asie, ce biotope indispensable est menacé par lesexploitations de caoutchouc et d’huile palmière, la prolifération des constructions ainsi que par d’autres activités humaines…

Taille maximum

15 – 20 mm.

Taille du bac

Bien que minuscule, ce poisson a besoin d’espace pour nager et pour que les mâles dominants créent des territoires temporaires pour la fraie : l’aquarium fera donc au minimum  40 ∗ 20 cm.

Maintenance

Comme il leur faut une eau aux plantes très nombreuses, ils sont parfaits pour les jardins de plantes aquatiques (aquascaping). Des plantes flottantes et des branches de bois mort permettent de diffuser la lumière et semblent être appréciés par les Brigittae…

Le filtre ne sera pas fort puisqu’ils vivent en eau saumâtre et qu’ils peuvent avoir des problèmes si le courrant est trop fort.

Note : 1er cas possible de disparition

On pourra recréer leur biotope avec un sol doux et sableux, des racines et des branches formant de nombreuses cachettes et endroits ombragés dans l’eau. Le chêne et le hêtre font de très bons bois dans ce cas…

Ajouter un lit de feuilles sèches (hêtre, chêne, amandier de Ketapang ; pourquoi pas les trois nà la fois) rendra encore plus naturel leur milieu et encouragera la culture de colonies de planctons au fur et à mesure de leur décomposition. Ces micro-animaux formeront un aliment sûr pour leur alevins tandis que le tanin et autres libérations de produits naturels par les feuilles en décomposition sont bénéfiques pour les espèces de poissons à eaux sombres. On peut choisir de laisser ces feuilles se décomposer entièrement ou on les enlève toutes les deux ou trois semaines.

Une lumière très diffuse doit leur être dispensée afin de simuler le biotope de ce poisson. Vous pouvez y faire pousser des plantes qui peuvent survivre dans de telles conditions telle que la Microsorum pteropus et la Taxiphyllum barbierior Cryptocoryne spp. Ne pas mettre de Boraras dans une eau non prête car ils sont sensibles aux fluctuations chimiques de l’eau. Note : 2e cas possible de disparition la chimie de l’eau avec également trop de lumière…

Water Conditions

Temperature23 – 28 °C

pH5.0 – 7.0

Hardness0 – 179 ppm

Là je m’arrête car j’ai du mal à comprendre ce maximum de 179 ppm. Il semble qu’il faut multiplier la valeur du GH par 20 soit 20*12=240! je serais donc loin du maximum ce qui confirme aussi ce ph très proche du maximum (ph 6.8 parfois 7) que j’ai depuis deux semaines.

Note : 3e cas possible de disparition / la dureté de l’eau.

Nourriture

Comme tout bon Boraras le Brigittae est un prédateur de micro-animaux tels que de petits insectes, vers, crustacés et autres zooplankton qu’on trouve dans la nature. On peut le nourrir avec des flocons de tailles réduites à leur bouche mais ce ne doit pas être exclusif.

Chaque jours il lui faut des Daphnia, des Artemia vivant ou congelés ainsi que des flocons et des granulés de bonne qualité ; cela leur donne une excellente couleur et les pousse à se reproduire.

http://www.seriouslyfish.com/species/boraras-brigittae/

Behaviour and Compatibility

Très tranquille, il n’est pas cependant à mettre dans un aquarium communautaire à cause de sa petite taille et de sa timidité. On peut toutefois le faire cotoyer des espèces toute aussi petite que lui telles que Microdevario,SundadanioDanionellaEirmotusTrigonostigma, pygmy Corydoras and small Loricariids such as Otocinclus.

Note : 4e cas possible de disparition / le poisson colibri.

Il est aussi un bon compagnon des timides anabantoids  tels que le Sphaerichthys, le Parosphromenus  ou les plus petits des Betta, on les mettra aussi dans une eau remplie de plantes et de crevettes telles que les Caridina  et Neocaridina.

C’est un poisson qui vit en banc par nature et il ne doivent pas être moins de 8-10 spécimens. Ainsi ils seront moins nerveux, ils déploieront toutes leurs couleurs tout en devenant plus intéressant par leur comportement…

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Je fais une recherche sur un nouveau poisson compatible avec le Brigittae, le…

Eirmotus octozona SCHULTZ, 1959

Classification

OrderCypriniformes FamilyCyprinidae

Distribution

The type series consisted of aquarium specimens apparently originating from a lake named Bueng Boraphet in central western Thailand, but despite extensive sampling of the region in the years since thisspecies has never been recorded there.

Specimens used in Tan and Kottelat’s 2008 revision of the genus were also obtained from the aquariumtrade but appeared to come from western Peninsular Malaysia. The authors subsequently suggested that if it does occur in Thailand it’s likely restricted to the southern, peninsular section.

Information obtained from a collector in the same study hints that it was once found in areas of peat swamp forest around the town of Ayer Hitam in Johor state, Peninsular Malaysia along with other speciesof mysterious origin such as Gymnochanda filamentosa. The peat swamps in this area have been severely disturbed with many of the original habitats destroyed so the current status of the species is best described as unclear. It’s possible that some of the fish imported for the hobby as E. octozona are actually E. insignis.

Habitat

Unconfirmed. Other members of the genus variously inhabit shady, slow-moving forest streams with densemarginal vegetation, leaf litter/mud substrates and slightly acidic water or heavily-vegetated swamps (E. insignis), peat swamp forests (E. furvus) or flood plains and the margins of lakes (E. isthmus).

Maximum Standard Length

Around 1.4″/3.6cm.

Aquarium Size

An aquarium with a base measuring 60 ∗ 30 cm or larger is recommended.

Maintenance

Will thrive in a heavily-planted or forest stream-type set-up, the latter comprising a soft substrate, dim lighting, roots, branches and leaf litter as décor. You could also add aquatic plants that can survive under such conditions such as MicrosorumTaxiphyllum or Cryptocoryne spp. Filtration does not need to be particularly strong as it mostly hails from sluggish waters.

Eirmotus species can be tricky to acclimatise to captive life as they often arrive in poor condition and seem sensitive to fluctuating water chemistry. Never introduce them to biologically-immature aquaria and perform small, regular water changes of around 10% tank volume.

Water Conditions

Temperature22 – 26 °C

pH5.0 – 7.0

Hardness0 – 143 ppm

Diet

Likely to feed on small invertebrates, algae and other zooplankton in nature. In the aquarium it will accept dried foods of a suitable size but should not be fed these exclusively. Daily meals of small live and frozen fare such as DaphniaArtemia and suchlike will result in the best colouration and encourage the fish to come into breeding condition.

This species can be quite weak on import and small live foods are highly recommended as an initial diet, introducing the dry and frozen products as the fish become settled. It’s also noted as something of a shy, even reluctant, feeder.

Image of Eirmotus octozona

Behaviour and Compatibility

Unsuitable for most community aquaria as it may be intimidated or outcompeted for food by larger or more boisterous tankmates. Small, peaceful cyprinids such as Trigonostigma or Boraras species are suitable companions and we suspect it will also do ok with many small South American characins, Otocinclus or pygmy Corydoras catfishes.

Accommodating it in a biotope-style community of Malaysian species is also a possibility with some of the more suitable ones including Trigonostigma heteromorphaBoraras maculatusDanio albolineatusD. kerri, ‘Puntius partipentazonaBrevibora dorsiocellataTrigonopoma gracileT. pauciperforatum, and Acanthopsoides molobrion plus various NemacheilusPangio, and Homaloptera spp.

It’s a shoaling species by nature and really should be kept in a group of at least 8-10 specimens. Maintaining it in decent numbers will not only make the fish less nervous but will result in a more effective, natural-looking display. Males will also display their best colours and some interesting behaviour as they compete with one other for female attention.

Sexual Dimorphism

Adult males are noticeably slimmer than females and exhibit a pale red colouration in the unpaired finswhen in good condition.

Reproduction

Unrecorded as far as we know.

Notes

Prior to revision by Tan and Kottelat (2008) the genus was monotypic for almost 50 years, with E. octozona the sole representative. There now exist four species all of which uncommon in the aquarium hobby and very similar in appearance.

E. octozona can be told apart from congeners by the following combination of characters: bar 1 present; presence of a large and distinct black mark anterior to anus, visible in lateral and ventral views; simpledorsalfin rays black, sometimes extending onto first branched ray; other rays hyaline or with diffused chromatophores on last dorsalfin ray, adjacent to upper extremity of bar 6; 25-31 serrae on last simpledorsalfin ray; uppermost ray of pectoral-fin with faint black margin; width of bar 5 equal to 1-1½ lateralrow scales; mouth terminal, lower jaw wide, rounded anteriorly.

The numbered bars mentioned here refer to the black body bars which the authors ordered from 1 to 8 beginning with the anteriormost one across the snout and ending with the small bar across the caudal peduncle. This patterning also gave rise to the common/trade name of ‘false eight-banded barb‘ under which both E. octozona and E. insignis can sometimes be seen on sale.

Members of this genus possess rows of sensory papillae on the snout, cheeks, throat, opercle andinterorbital area that are lacking in most other cyprinids but present in a few other genera includingOreichthysCyclocheilichthysNeobarynotus and a handful of other species. They are further characterised by a small adult size of less than 36mm SL, body patterning consisting of eight dark bars on a red to yellowish background, relatively large scales, an incomplete lateral line with only 2-6 perforated scales, serrations on the last simple dorsal ray and a lack of barbels.

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